Trois petits jours… Bruxelles m’a enchantée! J’ai
Trois petits jours…
Bruxelles m’a enchantée!
J’ai passé le week end à manger et qu’est ce que je me suis fais plaisir!!
Ce post pour commencer sera donc diététique…
(âmes sensibles et gourmandes ne pas s’abstenir!)
Et puis sur recommandations de Myriam,
direction “Au pays des merveilles” pour déguster des bagels.
Là, un endroit charmant et des serveuses encore plus charmantes.
Une excellente adresse qui deviendrait ma cantine si j’habitais là-bas!
La petite histoire du Bagel :
En 1983, le roi Jean III Sobieski de Pologne repousse l’invasion turque (ottoman)
aux portes de Vienne, par une charge de cavalerie.
Son rôle fut si important pour arrêter cette invasion
qu’un boulanger de Cracovie,
voulant rendre hommage à la bravoure du roi de Pologne
qui venait de sauver l’Autriche,
lui crée le premier bagel cette même année.
Le roi étant reconnu comme un fin cavalier,
le boulanger décide de façonner sa pâte en cercle inégal avec un trou au centre
pour donner l’impression d’un étrier.
Le mot autrichien pour étrier est “bügel”.
Le bagel est rapidement devenu le pain traditionnel
que l’on retrouve dans tous les pays où vit une communauté juive.
Ces petits pains
(pâte au levain formée en anneau et bouillie avant d’être mise au four)
ont suivi les immigrants juifs aux Etats-Unis d’Amérique et au Canada.
New York et Montréal, les deux capitales internationales du bagel,
entretiennent d’ailleurs une rivalité sur la qualité de leur production.
La pâte de Montréal contient du malt, de l’oeuf et un peu de sucre.
Elle est ébouillantée dans l’eau adoucie au miel, puis elle est cuite au four à bois,
ce qui lui donne une teinte irrégulière au hasard des flambées.
Le bagel de New York, lui, est légèrement salé.
Il est ébouillanté dans de l’eau ordinaire
et est légèrement plus gonflé et plus croustillant.
A la maison,
dans le tourbillon de ma vie de maman et femme active,
je n’ai pas pris autant de plaisir à manger depuis bien longtemps…
Que du bonheur!